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août 16, 2022

LaPolynésie française, située à mi-chemin entre l'Australie et Hawaï, au milieu de l'océan Pacifique, est constituée de cinq archipels dont la superficie totale est inférieure à la moitié de celle de la Corse : c'est ainsi. Leterritoirede la Polynésie française n'est rien en comparaison de notre étendue continentale, mais il s'étend considérablement au-delà des eaux territoriales de 4,8 millions de km2. Cependant, les gens ne s'y intéressent pas pour le moment.  


Au lieu de cela, ils sont davantage attirés par sa plus grande île - la renommée touristique mondiale deTahiti. Malheureusement, cela impose un lourd fardeau à Tahiti, qui doit constamment se montrer à la hauteur de l'idée d'un paradis terrestre. Cepouvoir symbolique est désormais en conflit avec l'isolement de Tahiti et avec la réalité elle-même.

Ce sont des îles comme tant d'autres

Alors que la popularité des visites dans larégion Pacifique augmente, la proportion de la Polynésie française diminue. Dans l'ensemble des îles du Pacifique, elle enregistrait 2,7 % des arrivées de touristes en 1976, 2,3 % en 1986, et 1,5 % en 1990, avec 132 000 visiteurs horsHawaii, selon le siteetourisme.blog


Les principales nations ou territoires insulaires concurrents la dépassent, notamment les Mariannes du Nord, qui avaient le même nombre de visiteurs en 1986 que la Polynésie française, mais beaucoup plus en 1990.

Les touristes qui se rendent en Polynésie

L'introduction de l'aéroport de Faaa, construit sur l'île de Tahiti en 1960 et qui a depuis accueilli des millions de passagers, a eu un impact considérable sur le tourisme. Le nombre de touristes a atteint 8 563 en 1961 après l'ouverture de l'installation. Le flux est resté pratiquement inchangé depuis (870 touristes en 1932), malgré les fluctuations de la population et du développement économique. 


D’aprèshttps://event-carnival.com/, cela correspond à une période de croissance économique soutenue dans les pays industrialisés, et les premiers avions à réaction long-courriers, leB 707et leDC 8, ont marqué une amélioration significative de l'accessibilité.

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La présence massive des Yankees

Bien que la Polynésie française ait été ladestination la plus populaire du tourisme polynésien dans le passé, elle représente aujourd'hui un pourcentage décroissant du total destouristes. En 1992, seuls 29% de tous les touristes étaient originaires de Polynésie française, contre 45-50% les années précédentes et plus de 60% en 1986. La valeur du dollar par rapport aufranc CFP a diminué d'environ 30%, et les difficultés économiques du pays ont aggravé la situation. Cette détérioration est en partie attribuée à la baisse de la valeur du dollar par rapport au franc CFP (une baisse d'environ 30% depuis la mi-1993), ainsi qu'à d'autres causes.

Les Australiens et les Néo-Zélandais ne sont pas en reste

En 1990, le nombre de ces étudiants a chuté de près de la moitié, passant de 16 000 à 11 000 en trois ans. Ce phénomène s'observe également en Nouvelle-Calédonie en raison des difficultés économiques rencontrées de part et d'autre et d'une baisse de plus de 30 % desdollars australien et néo-zélandais par rapport au franc CFP depuis 1989. 


Une étude menée en 1991 en Australie a révélé que la Polynésie française était confrontée à deux types de concurrence différents. La première provenait d'autres endroits du pays, comme le Queensland et ses îles de laGrande Barrière de Corail. Le second type de concurrence provenait des marchés extérieurs, tels que Fidji et Hawaï (qui sont plus connus) ou Vanuatu et laNouvelle-Calédonie (considérés comme des options plus uniques).

Les touristes Japonais pour un tourisme assez soutenu

Les responsables polynésiens considèrent leJaponcomme un grand espoir en termes de croissance touristique. Depuis mai 1989, Air France assure un vol direct hebdomadaire entreTokyo et Papeete. Auparavant, le marché était pratiquement vierge, le vol n'étant assuré que de 73' à 77'. Les touristes japonais étaient au nombre de 2 000 maximum dans les années 80 alors que leurs départs à l'étranger se comptaient par millions.


Ils étaient plus de 15 000 en 1992, mais ces résultats significatifs sont limités par lafréquence hebdomadairede Tahiti. La belle vision balnéaire de Tahiti attire une jeune génération (73 pour cent ont moins de 35 ans) intéressée par des vues paradisiaques sur l'océan.

Qu’en est-il des Européens ?

Les Européens non français représentent plus de 21% desentrées touristiques, avec plus de 26 000 visiteurs en 1992. C'est actuellement le marché le plus dynamique, puisqu'il comptait moins de 10 000 visiteurs en 1980, soit 11 % du nombre total. S'ils ne restent pas plus de 9,4 jours en Polynésie française, c'est parce que la plupart d'entre eux (les deux tiers) font ce qu'on appelle dutourisme itinérant, c'est-à-dire qu'ils ne font qu'une halte sur leur chemin vers des endroits comme les îles Cook et Hawaï, entre la côte ouest de l'Amérique et l'Australie ou la Nouvelle-Zélande. Et tout cela grâce àAir New Zealand qui propose des vols si bon marché depuis l'Europe.